Evènements
Concerts saisons 2000 à 2010:
PROGRAMME n° 1: CARL ORFF
CARMINA BURANA
Chants profanes de Carl Orff
Les timbres, les répétitions et les effets de percussion poussent à considérer Carl Orff avant tout comme un rythmicien. Et pourtant, depuis ses premiers essais de composition, Orff est un mélodiste. Les Carmina Burana, qui furent écrits en 1935/1936 et dont Orff disait « avec eux commencent mes œuvres complètes », soulignent mieux qu’aucune autre partition l’option personnelle de leur auteur.
A côté de la mélodie, tantôt chantante, tantôt déclamée, s’affirme toute la densité d’une sonorité enflammée de rythmes élémentaires, caractéristiques de Carl Orff et qui se déploie ici pour la première fois entièrement.
La mélodie expressive, les rythmes marqués, la sonorité élémentaire, soulignent la tendance à l’universel, à l’objectif. Il ne s’agit pas de destin individuel – il n’y a pas de « personnages » dans le sens habituel – mais de l’évocation de puissances élémentaires telles que l’implacable rêve de Fortuna, la force vivifiante du Printemps, les effets bouleversants de l’Amour et cet excès d’humanité dans l’homme qui le pousse à toutes les jouissances terrestres. L’acteur principal est l’homme, en tant que porteur de l’essence irresponsable de la nature. Cette orientation vers l’universel correspond à l’idée que Carl Orff se fait de son œuvre : une unité de mouvement, de chant, de danse, de timbre et d’images magiques.
Le manuscrit anonyme a été retrouvé en 1803 dans le couvent de Benediktbeuren, près de Kochelsee ; les auteurs en sont des poètes vagabonds des 12ème et 13ème siècles qui écrivaient en latin, en moyen-haut-allemand et en français, des textes chargés d’une révolte juvénile, violente et parodique. Chants de louange au Printemps et à l’amour, railleries et bruyantes chansons à boire (témoignages de la révolte de la jeunesse contre le monde durement organisé du Moyen-âge) se joignent en un triptyque enchâssé dans l’invocation du destin (Ô Fortuna) et chantent dans la première partie, la rencontre de l’homme et de la nature (Veris leta facies), dans la seconde, la joie du vin (In taberna) et enfin l’Amour (Amor volat undique). Ces chants reflètent dans une langue impulsive, parfois rude et osée, une vie dominée par l’implacable roue du destin. Fortuna et Anake, le Moyen-âge germanique et la Grèce antique, se rencontrent dans cette conception revendicatrice et cependant fataliste de l’existence.
Carl Orff a donné en sous-titre à ses Carmina Burana, ouvrage créé en 1937 à Francfort, la mention « Cantiones profanae cantoribus et choris cantandae comitantibus instrumentis atque imaginibus magicis ».
Il a ainsi souligné ses intentions ; il ne s’agit pas là d’une simple mise en musique des textes profanes du manuscrit de Benediktbeuren, mais bien de tableaux magiques qui évoquent avec tous les moyens du théâtre, l’extase qui soulevait le drame antique.
Une condition supérieure qui va de pair avec la protestation des vagabonds doit remplacer l’illusion romantique d’essence moyenâgeuse. L’énergie originelle vitale et le destin impénétrable, deux conceptions élémentaires de théâtre d’Orff, sont ici célébrés.
DANSES POLOVTSIENNES
Extraites du « Prince Igor » opéra d’Alexandre Borodine
Le Prince Igor, prince de Seversk, alors qu’il poursuivait les Polovtsiens, tribu tartare, est fait prisonnier et son armée est vaincue par le khan, chef des tartares. Ce dernier propose au prince de s’allier et d’unir leurs forces pour dominer le monde. Igor refuse de délaisser son territoire. Pour le distraire, le khan ordonne que des esclaves viennent danser devant lui. Ici interviennent les célèbres danses polovtsiennes souvent données en concert, avec ou sans chœur. La version authentique est celle avec chœur qui fait partie intégrante de l’opéra. Ces danses allient une douce et ensorcelante mélodie exprimée par les jeunes filles polovtsiennes, à une vigueur rude et barbare portée par les guerriers tartares. C’est cette version qui est interprétée lors de ce concert
PROGRAMME n° 2:
REQUIEM de W.A. Mozart
Peu d’œuvres ont autant fait parler d’elles que le Requiem de Mozart, car peu exhalent un tel parfum de « drame »
Par son motif d’abord : la Mort, échéance mystérieuse, qui génère ici une musique d’une rare intensité dramatique.
Par les circonstances de sa composition ensuite : Mozart quitte ce monde, jeune encore, laissant l’œuvre inachevée et fournissant ainsi matière à maintes extrapolations romantiques (il aurait entrepris, sous le coup d’une prémonition de sa fin prochaine, un Requiem à son propre usage, le tout commandé par un mystérieux personnage, etc…).
Par delà ce folklore, qu’il convient sans doute de laisser vivre, reste l’essentiel : le Requiem est une prière devant une importante étape de l’existence d’un homme. En cela aussi cette œuvre est belle : le « beau » est la splendeur du « vrai »
MESSE en Sol de Schubert
Franz Schubert écrit très rapidement sa 2ème messe, en sol majeur, interrompant la composition, presque achevée, de sa 2ème symphonie. Cette messe est écrite pour un ensemble de cordes, trois solistes et un chœur auquel revient l’essentiel de la partition. Le plan d’ensemble autant que la réalisation de cette messe est d’une grande clarté. L’impression qui s’en dégage, est celle d’un climat très paisible d’où se dégage une grande intimité. Son charme essentiel réside dans l’acceptation tranquille du droit à exprimer de tels sentiments dans leur nudité première, dans le refus de tout enjolivement, de toute fioriture ou virtuosité tant soit peu extérieure. « Messe de campagne », dit à son propos Einstein ; soit ! il arrive à la campagne d’être parfois si simplement…très belle.
Ferdinand Schubert étoffera l’orchestration de son frère en ajoutant trompettes et timbales.
« Les Saisons »
ORATORIO en 4 PARTIES
de Joseph HAYDN
« Les Saisons » est l’un des deux principaux oratorios composés par Joseph Haydn, à la fin de sa vie, alors qu’il était au sommet de son art.
Le « doux printemps » est accueilli par les campagnards (chœur n°2) dans un sol majeur pastoral et un rythme berceur. Les trois personnages de l’action, le fermier Simon, sa fille Hanne, et Lucas, le jeune paysan amoureux, pourraient bien trouver place dans un « Singspiel » du Rococo finissant ou du Romantisme naissant (telle une œuvre du jeune Goethe).
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La récolte est apportée dans une atmosphère de jubilation, et l’on fête la récompense du labeur (chœur n°23). Puis, la chasse s’ébranle : les chœurs 27 à 29 contiennent les scènes de chasse les plus savoureuses de la littérature musicale depuis les jours de la Renaissance, avec ses sonneries de cors. La fin de l’automne vient avec les fêtes des vendanges : une danse avec tambours et fifres s’engage. Puis ronfle la vielle à roue des régions frontalières austro-hongroises. C’est une fête bacchique du Burgenland peinte par un Brueghel des sons (chœur n°31).
Les figures largo des cordes se fondent sourdement l’une dans l’autre ; elles ont, dans leur caractère de finalité, une correspondance littéraire : l’entrée de la figure allégorique « Le Grand Age » de Ferdinand Raimund. Ici comme là, passe un souffle froid et sinistre. Puis éclate une tempête de neige ; un piéton perd son chemin et sa direction (On découvre là une figure clé du Romantisme naissant !). Cependant, guidé par le scintillement d’une lumière, celui-ci s’approche d’une chaumière d’où s’échappent des chants de jeunes filles filant la quenouille (chœur n°38). Puis, au coin du feu, Hanne raconte une histoire, entourée des paysans (chœur n°40).
Mais nous sommes encore aux derniers jours du classicisme et de la conception idéaliste de l’univers : c’est donc sur un clair Ut majeur que retentit la jubilation du Terzetto et du double chœur (n°44), proclamant que le Tout-Puissant va réveiller le monde expirant, en un nouveau printemps, et que le « grand matin va poindre ».
Jean Martin
« STABAT MATER » de Marc Eychenne
pour soprano, alto, chœur mixte et orchestre
(Création mondiale)
Marc Eychenne est né en 1933 à Alger où il a effectué au Conservatoire, ses études musicales de solfège, de violon et de musique de chambre, couronnées en 1954 par le grand prix d’honneur de violon de la ville d’Alger.
Après s’être produit en récital avec piano et en concert, il devient, en 1963, soliste de musique de chambre à l’O.R.T.F., participant dès lors à de nombreuses émissions radiophoniques, y compris à l’étranger.
Inauguré à l’âge de douze ans par un premier Andante expressivo pour violon et piano, son goût pour l’écriture prend peu à peu le pas sur le jeu violonistique, au fil d’une production comprenant désormais, pour la musique de chambre : des Sonates pour violon, pour saxophone, pour clarinette et pour mandoline ; un Trio pour piano, violon et violoncelle ; une Petite Suite pour hautbois, saxo soprano et cinq cors ; une Cantilène et danse pour saxo, violon et piano ; des Nuances et Rythmes pour hautbois, saxo, clarinette et basson ; une Valse romantique pour violon, alto, violoncelle et piano ; et un Sextuor pour saxo, flûte, hautbois, clarinette, basson et cor.
Dans le domaine symphonique, Marc Eychenne a composé une Ballade pour violon et orchestre ; un Concerto pour saxo et orchestre ; un Concertino pour piano et orchestre ; un Rondo andalou pour violon et orchestre, ainsi qu’une Sérénade pour cordes. Ses œuvres de musique vocale comptent des Mélodies, un Bestiaire, une Messe et son Requiem. Créé en 1981 par la chorale Marc-Antoine Charpentier, cet ouvrage a été donné au Festival de la Chaise-Dieu en août 1990, et son enregistrement a été Nomine aux Victoires de la Musique, en janvier 1990. En 2003, la chorale M.-A. Charpentier créa son « Salve Regina », pour soprano, chœur et orchestre. Marc Eychenne est également l’auteur de plusieurs pages de musique pour les enfants, dont la Légende du papillon ; le Grenier ; Un bestiaire ; et le Temps d’une révolution.
Voilà donc 25 ans, la chorale Marc-Antoine Charpentier participait à la création du « Requiem » de Marc Eychenne qui obtint partout où il fut donné un immense succès auprès d’un public conquis par la puissance d’expression émanant de cette composition, tour à tour sensible, émotionnelle, voire violente. Ce succès ne se départit pas, puisque son enregistrement obtint la suprême distinction d’être « Nominé » aux « Victoires de la Musique » en février 1989. Sa consécration est peut-être celle d’être programmée au prestigieux « Festival de la Chaise-Dieu », en août 1989. Le public emplissant la Basilique, après un instant de silence impressionnant marqué après les derniers accords de l’œuvre, se leva tout entier et ovationna pendant un long moment le compositeur et les interprètes. Cet instant fut particulièrement marquant pour la chorale M.-A. Charpentier, à qui fut confié le privilège de créer, le 5 décembre 2003 à Melun, son « Salve Regina ». Marc Eychenne, présent à ce concert, fut longuement applaudi par le public debout, comblé par l’intense expressivité qui se dégagea de cette composition.
C’est donc à un concert d’une importance tout à fait exceptionnelle auquel est convié le public ce vendredi 30 mai 2008. Le « Stabat Mater » est une œuvre d’envergure, comparable au « Requiem », Il comporte 9 numéros qui voient se succéder des passages avec solistes et chœur, des soli pour soprano ou pour mezzo-soprano, des chœurs d’hommes, des chœurs de femmes et des chœurs mixtes.
Il est vrai que le texte du Stabat Mater est propre à solliciter toute la diversité de la palette expressive du compositeur. Celui-ci souhaita bénéficier de la participation des créatrices de ses précédentes compositions : Armelle Debos dans son « Salve Regina » et Jacqueline Mayeur dans son « Requiem ». Elles acceptèrent sa proposition avec enthousiasme.
Il est certain que tous ceux qui ont eu le privilège d’entendre ses deux précédentes œuvres ( « Requiem » et « Salve Regina ») attendent avec impatience de découvrir cette prochaine création de son « Stabat Mater »
Psaume 42 « Wie der Hirsch schreit »
de Félix Mendelssohn
En 1837, Mendelssohn mit en musique le Psaume 42 Wie der Hirsch schreit. Il en composa trois mouvements pendant sa lune de miel et ajouta quatre autres mouvements peu après.
Ce psaume est conçu en une forme circonscrite dont les rapports de tonalités, les répétitions textuelleset le matériel musical homogène donnent son unité à la composition tandis que sa division structurelle en sept mouvements contrastants, offre une variété dans la musique et une grande richesse de nuances. Mendelssohn lui-même avait une excellent opinion de cette œuvre, comme on peut le constater dans plusieurs de ses lettres : le 5 août 1837, il disait à Raymond Härtel que c’était « le meilleur morceau de ce genre que j’aie écrit » et « qu’ il le préférait à la plupart de ses autres compositions »
PROGRAMME n° 1: Le Mystère de Saint-Hubert" de Jean-Louis Belgrand
Le concert proposé va permettre aux très nombreux auditeurs présents lors de la création en 1993 de la cantate « Le Mystère de Saint Hubert », de réentendre avec le même plaisir cette œuvre de Jean-Louis Belgrand, compositeur bien connu, en particulier des Melunais, puisqu’il s’implique depuis bien longtemps dans la vie musicale de la cité et plus particulièrement dans le cadre des Jeunesses Musicales de France, dont il est le délégué.
Cette œuvre que l’on a malheureusement peu souvent l’occasion d’entendre, se présente sous la forme d’une large fresque, dans laquelle interviennent les différents acteurs, au fur et à mesure du déroulement de l’action : les 4 solistes qui campent les personnages de la Chasseresse, du Seigneur, de Saint-Hubert et du Cerf, l’orgue, l’orchestre symphonique, les chœurs et des trompes de chasse.
Le Mystère de Saint-Hubert
débute dans le recueillement d’une méditation d’orgue de cathédrale : la cathédrale est ici une forêt. Une méditation peu à peu agrémentée de chants d’oiseaux : Flûtes, hautbois et autres instruments se superposent, s’égarent.. La forêt est le lieu où l’on se perd, mais aussi, où l’on se retrouve, comme ce Saint Hubert qui reçoit sa révélation en y rencontrant le Cerf-Jésus. La symbolique de J.-L. Belgrand est là : « La révélation telle qu’en soi-même, la découverte de soi. On ne cherche jamais rien passionnément que ce qu’on a déjà trouvé sans le savoir ».
La chorale Marc-Antoine Charpentier est heureuse de pouvoir présenter à nouveau cette œuvre, entourée de 4 solistes talentueux, de l’Orchestre Sinfonietta de Paris, de trompes de chasse et d’un orgue, tous placés sous la direction Dominique Fanal. heureuse de pouvoir présenter à nouveau cette œuvre, entourée de 4 solistes talentueux, de l’Orchestre Sinfonietta de Paris, de trompes de chasse et d’un orgue, tous placés sous la direction Dominique Fanal.
PROGRAMME n° 2: Requiem de MOZART
La chorale Marc-Antoine Charpentier n’oublie pas pour autant de fêter le 250ème anniversaire de Mozart dont elle fût si souvent l’interprète : Requiem, Messe en ut, Vêpres d’un Confesseur, Ave verum. Elle choisit donc de présenter, en conclusion de programme, la célèbre Messe du Couronnement, composée en 1779 par Mozart à l’âge de 23 ans !.
PROGRAMME n° 3 : Salve Regina et Messe en Mib maj. - D.950 de Franz Schubert
SCHUBERT - Salve Regina en la majeur - D. 676
Voilà trois ans que Schubert écrit très peu de musique religieuse, quant il entreprend coup sur coup deux compositions dans ce domaine : une Messe qu’il mettra trois ans à achever (Messe en la bémol majeur) et ce Salve Regina. C’est la sixième fois que Schubert compose une musique sur ce cantique à la Vierge. C’est au soprano que Schubert confie cette fois son œuvre, qu’il accompagne d’une simple formation de cordes, ce qui lui confère un caractère tout nouveau d’intimité. Pour la première fois, la tonalité choisie est La majeur, privilégiée par Schubert au cours de l’été de 1819. C’est donc dans un climat d’intimité chaude et lumineuse que se déroule ce Salve Regina : calme Andante con moto, aria da capo admirablement mélodieuse, aux vastes proportions, qui semble vouloir s’établir dans un univers soustrait au temps. Temps aboli et liberté aérienne de la voix, accompagnée en douceur par les cordes… climat d’extraordinaire simplicité et d’innocence.
SCHUBERT - Messe en mi bémol majeur - D. 950
La Messe en si bémol est la 6ème des messes latines de Schubert. Nous savons grâce à une correspondance qu’en juillet 1828 « Schubert travaille avec ardeur à une nouvelle messe ». Elle est donc commencée un peu plus tôt, sans doute en juin. On peut penser qu’elle devait être exécutée en septembre de la même année, à l’occasion de la fête jubilaire de la consécration de l’église des Minorites qui célébrait en même temps la fête de l’Empereur. Pourquoi ne fut-elle pas jouée ? Peut-être Schubert l’a-t-il achevée un peu trop tard pour qu’elle puisse être mise à l’étude et en répétition, ou bien l’envergure du projet était-elle un peu trop vaste pour que l’église puisse en assurer la réalisation ? Toujours est-il qu’une fois de plus, une composition importante de Schubert n’a pas abouti pour lui, de son vivant, à une exécution publique, comme ce fut le cas, dans le même temps, pour sa Symphonie en ut !
La Messe en mi bémol est essentiellement chorale. Cette tonalité n’avait encore pratiquement jamais été utilisée par Schubert pour une grande œuvre d’église, or cette messe prend solidement appui sur le si bémol. Cette rigueur se retrouve dans la démarche vocale, sans recherche d’un style brillant. Le chœur intervient par larges plans. La respiration est ample. Aux épisodes de l’affirmation du chœur succède souvent, dans une large plage de silence choral, une intervention orchestrale. Les solistes interviennent au cœur de l’œuvre, pour souligner l’aspect le plus fragilement humain du texte liturgique, l’ « Et incarnatus est ». A l’écoute de cette messe, on éprouve une étrange impression de tension intérieure. Les références qui apparaissent à plusieurs reprises à l’œuvre de J.-S. Bach, confirmeraient encore, s’il en était besoin, la volonté d’intériorisation dans l’expression, évidente dans toute cette œuvre. Schubert devait décéder le 19 novembre 1828 sans pouvoir l’entendre, la première exécution n’eut lieu en effet que le 4 octobre 1829, pour la fête de l’Empereur.
Concert pour le 250ème anniversaire de la naissance de Mozart :
Regina coeli (K. 127) Vêpres solennelles d'un confesseur (K.339) Davide penitente (K. 469)
La commémoration du 250 ème anniversaire de la mort de Mozart nous offre l'occasion d'entendre des œuvres de ce compositeur moins connues et cependant tout aussi belles que celles que la chorale Marc-Antoine Charpentier nous a habitué à entendre depuis de nombreuses années, telles que son Requiem (2004) et sa Grande Messe en ut (1999) Ce concert auquel est convié le public le vendredi 5 mai 2006 à 21 heures, au Gymnase Pierre Lespiat, offre un intérêt tout à fait particulier.
En effet le programme comporte trois œuvres que l'on a peu l'occasion d'entendre et qui contiennent pourtant quelques-unes des plus belles pages que le « divin » Mozart a pu écrire : le « Regina coeli » en Si bémol Majeur, K.127, composé en 1772 pour soprano, chœur mixte et orchestre, « les Vêpres solennelles d'un Confesseur » K.339, composé en 1780, pour 4 solistes, chœur et orchestre et enfin, l'oratorio « Davidde penitente » K.469, composé en 1785, également pour 4 solistes, double chœur et orchestre.
Pour composer cet oratorio, Mozart reprend des thèmes employés dans sa messe en ut, qu'il complète par deux arias et une cadence particulièrement brillante pour les trois solistes du chœur final. On ressent bien là l'impatience que montrait alors Mozart à composer des œuvres lyriques. Ce qui n'allait pas tarder puisqu'un an après, était créé « Les Noces de Figaro » !Les 4 solistes, la chorale Marc-Antoine Charpentier et l'orchestre « Sinfonietta de Paris » seront dirigés par Dominique Fanal.
Texte : J.M
PROGRAMME n° 1: Concert Marc-Antoine CHARPENTIER
Commémoration du 300ème ANNIVERSAIRE de la mort de MARC-ANTOINE CHARPENTIER
C’est à un concert d’un intérêt tout à fait exceptionnel auquel est convié le public ce vendredi 10 décembre 2004 à 21 heures, à la Collégiale de Champeaux.
En effet ce programme est entièrement dédié à des œuvres de Marc-Antoine Charpentier dont on célèbre cette année 2004, le tricentenaire de la mort. La chorale qui a pour patronyme, le nom de ce grand compositeur français, ne pouvait passer cette magnifique occasion qui lui était donnée, de lui rendre une nouvelle fois hommage.
En effet, en 1962, les futurs dirigeants de l’association Marc-Antoine Charpentier exhumèrent le manuscrit d’un motet, conservé à la Bibliothèque Nationale : « In Nativitatem Domini Canticum ». Très peu d’œuvres de ce compositeur avaient été restituées à cette époque. L’admiration qu’ils lui vouèrent alors les conduisit à donner son nom à la chorale qu’ils fondèrent en 1963.
Quarante-deux ans plus tard, ce chef d’œuvre sera donné une nouvelle fois dans la réalisation effectuée par Léon Marichelle, grand organiste et musicien, ami des fondateurs de la chorale.
Deux autres compositions de M.-A. Charpentier seront interprétées au cours de ce concert : la très belle Messe à 6 voix et Symphonie « Assumpta est Maria », et le « Te Deum », rendu particulièrement célèbre grâce à l’Eurovision !
Les 5 solistes, la chorale Marc-Antoine Charpentier, l’orchestre « Sinfonietta de Paris » et l’orgue seront dirigés par Dominique Fanal.
Un tel programme réclame un cadre bien particulier. C’est pourquoi il sera donné à la Collégiale de Champeaux, dotée d’une splendide acoustique … et qui sera chauffée !
Ce concert sera placé dans le cadre d’une coproduction entre la Ville de Melun et le Festival de Champeaux.
PROGRAMME n° 2: Concert BEETHOVEN
BEETHOVEN
Fantaisie pour Piano, Chœur et Orchestre”
Scène dramatique « Ah ! Perfido » pour soprano et orchestre
Messe en ut majeur
--> le 3 juin à Melun, le 8 juin à Paris (La Madeleine) et le 16 décembre à Fontainebleau (le théâtre)
Beethoven est devenu le compositeur emblématique de l'Europe depuis que fut adopté l'hymne européen sur un thème emprunté à sa 9 ème symphonie. De ce compositeur fécond, chacun connaît au moins une ou plusieurs œuvres parmi les plus célèbres que sont les 9 symphonies, les 5 concertos pour piano, le concerto pour violon, l'opéra « Fidelio », les sonates pour piano et autres quatuors.
En 1796, Beethoven composa une Scène dramatique pour soprano et orchestre « Ah ! Perfido ! » . Cet air, par ses accents passionnés, tour à tour tendres et dramatiques, n'est pas sans rappeler celui de Léonore dans son célèbre opéra Fidélio. Les plus grandes divas, telle Birgit Nilsson, se sont plus à mettre cet ouvrage à leur répertoire.
Il ne fut publié qu'en 1805, deux ans seulement avant sa Messe en ut majeur (opus 86). Cette Messe avait été commandée à Beethoven par le prince Esterhazy. La première exécution, en septembre de la même année, à la résidence du Prince, fut l'occasion d'une brouille avec celui-ci.
La réflexion du prince « Mais, cher Beethoven, qu'avez-vous donc fait là ? », fut ponctuée par le rire de son Kappelmeister Hummel, Croyant que c'était à ses dépens, Beethoven s'en alla ! Pourtant, celui-ci dira lui-même en 1808 à son éditeur : « Je crois que j'ai traité le texte comme il n'a pas souvent été traité ».
Le critique Hoffmann (1820) qui a consacré un long article à la Messe en Ut, trouvait ainsi que cette œuvre géniale n'était pas une messe car elle n'était pas conforme au « sévère style d'église ». Toujours est-il que neuf années plus tard, pour composer sa seconde messe, la Missa Solemnis en ré, Beethoven retrouva les mêmes élans et repris avec succès des procédés utilisés dans sa messe en Ut.
Au programme de ce concert figure également la Fantaisie pour piano, orchestre et chœur composée par Beethoven, un an seulement après cette messe.
Beethoven était alors âgé de 38 ans. Cette œuvre fut créée lors d'un concert d'adieu donné à Vienne le 22 décembre 1808 avec en soliste, le compositeur lui-même.
Parmi les autres ouvrages créés ce jour là figuraient la 5 ème et la 6 ème symphonie (Pastorale). Figuraient également le Sanctus de la Messe en ut , et « Ah ! Perfido ! » …! Il est important de noter que le thème principal de la Fantaisie, deviendra plus tard, en 1822, celui de l'Hymne à la joie !
Les solistes, parmi lesquels on notera la présence d'Armelle Debos et d'Etienne Goepp, la chorale Marc-Antoine Charpentier et l'orchestre « Sinfonietta de Paris » seront dirigés par Dominique Fanal.
Texte : J.M.
PROGRAMME n° 1: REQUIEM de Gabriel Fauré
En clôture des manifestations organisées tout au long de l’année 2003, pour fêter le 40ème anniversaire de son existence, la Chorale Marc-Antoine Charpentier, avec le concours financier du Conseil Général de Seine-et-Marne, présente un concert d’une importance tout à fait exceptionnelle auquel est convié le public ce vendredi 5 décembre 2003 à Melun.
En effet figure à son programme un « Salve Regina » composé par Marc Eychenne, à la demande de la chorale M.-A. Charpentier qui voulait ainsi le remercier de lui avoir confié, en 1981, la responsabilité de créer son « Requiem ». Beaucoup connaissent ce dernier chef d’œuvre pour l’avoir entendu récemment au concert donné précisément à Melun au Gymnase Pierre Lespiat en janvier 2003, ou bien grâce au CD, nominé aux « Victoires de la Musique » qu’ils ont pu se procurer. Partout où la chorale a eu le plaisir d’interpréter cette œuvre, et en particulier au prestigieux « Festival de la Chaise-Dieu », le public a manifesté son enthousiasme par de longs applaudissements.
Ce « Requiem » a obtenu également un énorme succès lors des différents concerts donnés aux Etats-Unis.
Aussi bien, il est certain que la prochaine création du « Salve Regina » de Marc Eychenne est attendu avec impatience par le public melunais qui aura ainsi l’honneur de le découvrir en premier ! La chorale Marc-Antoine Charpentier, la soliste Armelle Debos et l’orchestre « Sinfonietta de Paris » seront dirigés par Dominique Fanal.
A ce concert figure également au programme un des tout premiers chefs d’œuvre de la musique française : le « Requiem » de Gabriel Fauré.
Après avoir été donné en plusieurs occasions par la chorale, celle-ci le présentera pour la première fois à Melun. Les solistes en seront un soprano enfant du Chœur de l’Abbaye de Montmartre et le baryton Philippe Degaëtz.
PROGRAMME n° 2 : REQUIEM de MOZART
REQUIEM
en Ré mineur – K.626 - pour 4 solistes, chœur et orchestre
"...Le chant funèbre dont Mozart parle dans cette lettre du 7 septembre 1791 à son ami l’abbé da Ponte, est une Messe des Morts, un Requiem, qu’un inconnu aux allures étranges (assez maigre, vêtu de gris, et qui tenait beaucoup à son anonymat) était venu lui commander en juillet, alors qu’il était en villégiature avec Constance, à Baden, dans la banlieue de Vienne. L’inconnu était revenu plusieurs fois : pour lui payer la somme convenue de 50 ou 100 ducats, pour lui rappeler ses engagements au moment où il partait pour Prague créer « la Clémence de Titus », Mozart le considéra comme un messager de l’au-delà ; il dit que c’est son Requiem à lui qu’il allait écrire. Détail émouvant : comme pour reculer l’échéance et marquer l’importance de l’œuvre, il écrivit sous son nom, en tête de la partition comme date de composition : 1792, l’année nouvelle qu’il ne verrait pas !
Bien qu’interrompu par le voyage de Prague et les triomphales premières de « la Flûte enchantée », le travail fut continué avec acharnement. Mozart y travaillait encore quelques heures avant sa mort, le 4 décembre, en compagnie du fidèle Süssmayer, l’un de ses élèves préférés. Arrivé au Lacrymosa, Mozart fondit en larmes et entra en agonie. Dans le délire des derniers instants, après la visite du prêtre au cours de la nuit de tempête du 4 au 5 décembre, il chantonnait des motifs de son Requiem. La dernière œuvre de Mozart fut terminée par son ami Süssmayer qui compléta l’orchestration inachevée de plusieurs passages..." Carl de Nys
AVE VERUM
Motet pour 4 voix, en ré majeur – K.618
Ce Motet fut composé par Mozart à Baden, dans la banlieue de Vienne, en juin 1791. .... La piété que dégage l’Ave Verum, avec ses nuances d’adoration, de repentir contrit, d’imploration confiante, est hors de discussion. Mozart a gardé au fond de lui des fibres qui demeurent accordées à la sensibilité religieuse ; il s’est soucié très peu fréquemment, très peu spontanément, de les faire vibrer. Une émotion profonde anime l‘Ave Verum à l’évocation d’un dieu mort pour l’amour des hommes. Celle-ci commande intimement toute la mise en œuvre esthétique du texte et donne libre cours à une intense sincérité. Nous retrouverons bientôt ces mêmes points, au sujet du Requiem, dont la composition commença un mois plus tard !
Air de Concert – K.505
Récitatif : « Ch’io mi scordi di te ? »
Air : « Non temer, amato bene … »
Cette grande Scène dramatique pour soprano, avec accompagnement concertant de piano, fut composée par Mozart en 1786, quelques mois après « les Noces de Figaro », pour Nancy Storace. Créatrice du rôle de Suzanne, on peut penser qu’il écrivit pour elle le fameux air des marronniers « Deh vieni, non tardar, o gioia belle ». Comme elle devait quitter définitivement Vienne pour retourner en Angleterre, Mozart composa pour elle cette scène sur des paroles bien significatives : « Ch’io mi scordi di te ? » (Que je t’oublie ?…). Et comme pour souligner le sens de ce témoignage d’amour, il avait écrit en tête du manuscrit : « Pour Mademoiselle Storace et moi ».
« REQUIEM» pour voix d’alto, chœur et orchestre de Marc Eychenne
« RHAPSODIE» pour voix d’alto, chœur d’hommes et orchestre de Johannes Brahms
Ce concert sera situé dans le cadre de la célébration du 40ème anniversaire de la Chorale Marc-Antoine Charpentier, qui s’étendra sur l’ensemble de l’année 2003. La première manifestation prévue sera donc consacrée à la réédition d’un concert qui fut donné en 1990 au Festival de La Chaise-Dieu dont le programme comportait « la Rhapsodie » pour alto et chœur d’hommes de J. Brahms et le « Requiem » de Marc Eychenne.
« La Rhapsodie » a été composée par Brahms alors qu’il était plongé dans une infinie détresse, due à son amour brisé pour Julie Schumann, la fille de Clara et Robert Schumann. Page d’adieu donc, écrite avec « une colère cachée, une rage secrète » de l’aveu même de Brahms, la Rhapsodie ne peut-être considérée, selon le journal de Clara, que « comme l’expression de sa douleur profonde ». La sublime imploration de l’Adagio conclusif est à elle seule, une inoubliable mélodie, au nombre peut-être des plus effusives de l’histoire de la musique.
Le « Requiem » de Marc Eychenne a été créé le 12 décembre 1989 en l’église de la Madeleine, avec la Chorale Marc-Antoine Charpentier. Il a été ensuite enregistré par la firme Auvidis. Cet enregistrement a été « Nomine » aux Victoires de la Musique en février 1990. Ce CD ne se trouve plus actuellement dans le commerce. Une réédition sera faite par la firme Naïve à l’occasion du 40ème anniversaire de la chorale Marc-Antoine Charpentier.
Cette page d’aujourd’hui témoigne avec une noblesse empreinte d’une intense joie spirituelle, de ce qu’effectivement, comme l’admettait Schönberg avant sa mort :« il y a encore beaucoup à dire en do majeur ». L’œuvre de Marc Eychenne, remarquable de ton et de recueillement, retrouve de fait avec bonheur, et une simplicité innée, les chemins et les richesses de la musique tonale, sa capacité d’émotion sur notre sensibilité et notre oreille.
Cette émotion transparaît tant dans la douceur du chœur a capella, que dans la puissance sonore colorée par une orchestration superbe. C’est ainsi qu’au Libera me, dont la véhémence atteint à son paroxysme à l’évocation du jugement dernier, succède le lumineux et tendre chant d’alto (« on voudrait que cela ne s’arrête pas… », comme le note le critique Claude Broussy) dans l’Agnus Dei auquel est enchaîné le Lux aeterna, restituant par là-même une démarche spirituelle, également bouleversante de certitude merveilleuse et authentique.
« L’oratorio « Les Saisons »
L’oratorio « Les Saisons » peut être considéré comme la dernière composition de Haydn. Cet ouvrage exige des ressources orchestrales et chorales plus importantes que « La Création », l’autre chef d’œuvre du Maître viennois. C’est peut-être la principale raison pour laquelle il est rarement joué ! C’est donc une magnifique occasion qui est offerte au public de l’agglomération melunaise de l’entendre.
Il est donné par la Chorale Marc-Antoine CHARPENTIER, formation melunaise dont la renommée dépasse largement les frontières du département, puisqu’elle se produit principalement à Paris et dans la région parisienne, mais également en Province, à l’étranger (Stuttgart, Karlsruhe), et dans le cadre de festivals («la Chaise-Dieu », « le Mont St Michel », « Noirlac »… ). En outre, elle a effectué plusieurs enregistrements. dont le « Requiem » de Mozart et le « Requiem » de Marc Eychenne, produit par « Auvidis » et Nomine aux Victoires de la Musique. Invitée par de nombreux orchestres, elle collabore, pour cette production, avec l’Orchestre « Sinfonietta de Paris ». Celui-ci, créé en 1982 par son chef permanent, Dominique Fanal, se produit dans des répertoires allant des œuvres sacrées du 18ème siècle à la musique contemporaine, pratiquant constamment une politique de commande, de création, de diffusion d’œuvres nouvelles, en relation avec les compositeurs de tous horizons de notre temps. Il joue régulièrement à Paris, en Ile-de-France, en province et à l’étranger (Festival de Tarazona, Festival de Palma, tournée en Espagne : Madrid, Santander, Vigo …)
Trois solistes participeront à ce concert : Armelle Debos, soprano, 1er Prix à l’unanimité au Concours supérieur de l’U.F.A.M. , Prix des Jeunes Espoirs en 1997, au Concours International de Chant de Marmande, lauréate du 11ème Concours International des Maîtres du Chant Français.
Ele participe à de nombreux concerts et spectacles lyriques, et enseigne également dans plusieurs conservatoires, dont celui de Melun.
Masao Takeda, ténor, Maîtrise de chant à l’Université de Musique de Tokio, Prix Fauré du Concours d’interprétation des Mélodies françaises, Prix Ravel du Concours International des Maîtres du Chant Français. Il participe à de nombreux récitals de mélodies et lieder, et également à l’occasion de concerts d’oratorios. Philippe Degaëtz, basse, 1er Prix aux Concours des Maîtres du Chant Français et de l’U.F.A.M.. Il chante de nombreux ouvrages d’oratorios en province et à l’occasion de Festivals, comme l’Oratorio de Noël de Bach à Madrid avec l’Orchestre National.
Ce concert sera placé sous la direction du chef suédois Mats Liljefors. Celui-ci est régulièrement invité par les grandes formations orchestrales et les plus prestigieuses maisons d’opéras, européennes et nord-américaines notamment : Orchestre Philharmonique de Münich, de l’Opéra d’Etat de Bavière, de l’Opéra de Monte-Carlo, de l’Orchestre Philharmonique de Saint- Petersbourg, de l’Orchestre Symphonique de Göteborg, du Théâtre San Carlo de Naples, du Théâtre Bolchoï à Moscou, du Teatro Regio de Parme, etc…
Il est Principal Chef Invité de l’Orchestre Symphonique de l’Hermitage à St Petersbourg.. Il a dirigé les plus grands artistes du milieu lyrique notamment, parmi lesquels Birgit Nilsson, Nicolaï Gedda, Teresa Berganza, et également les grands violonistes tels que Joseph Suk et Wolfgang Schneiderhann. L’Orchestre Royal de Suède, sous sa baguette, fut élu « Ensemble de l’Année 1997 »
1°/ Premier chœur de Lucia di Lammermoor de Donizetti
extrait des invités de la Noce, dans les jardins de Ravenswood (« un immense cri de joie s’élève. Nous entendrons maintenant un second extrait du même opéra qui est également un chœur des invités, mais celui-ci célèbre le contrat de mariage, et Arturo (aujourd’hui Gil Chazallet) remercie ses amis.
2°/Deuxième chœur de Lucia di Lammemoor.
3°/ extrait d’un autre opéra de Donizetti : « La Fille du Régiment ».
L’extrait situé vers la fin de l’opéra. Marie (alias Catherine Hennequin), la cantinière, fille du régiment, s’inquiète à cause du danger que court celui qu’elle aime en secret.
4°/ Pièce pour Piano de Rossini par Etienne Goepp
Rossini qui avait toujours été un personnage doué de beaucoup d’humour, écrivit, dans ses dernières années de nombreuses pièces assez brèves, réunis sous le vocable : « Mes péchés de vieillesse ». Etienne Goepp va vous dévoiler un de ces péchés.
REQUIEM de VERDI
5°/Extrait du « Barbier de Séville » de Rossini : Air d’Almaviva
Le premier extrait se situe au début de l’ouvrage. Le Comte Almaviva (ce soir : Gil Chazallet) rêve de la jeune beauté qu’il a entrevue, et dont il est déjà tombé amoureux
6°/2ème extrait du « Barbier » : duo de Figaro et d’Almaviva
Almaviva brûle de voir Rosine, mais ne sait comment l’aborder, car celle-ci est jalousement protégée par son vieux barbon de tuteur ! Figaro (Eric Vrain), en homme rusé, cherche différents moyens d’y parvenir, en se déguisant par exemple de différentes façons.
7°/3ème extrait du « Barbier » : Air de Rosine
Rosine (sous les traits d’Armelle Debos) n’est pas insensible aux avances du jeune et beau Comte Almaviva. Elle est bien décidée à se jouer de son vieux tuteur, et le fait savoir ...
8°/Air de Méphisto de la « Damnation de Faust » de Berlioz
De Berlioz, le révolutionnaire, nous entendrons un Air de Méphisto extrait de la « Damnation de Faust ». Méphisto qui a entraîné Faust dans un cabaret d’étudiants participe aux improvisations chantées de ceux-ci, et leur chante un air de sa composition ....
10°/Nabucco de Verdi
Créé en 1842 à la Scala de Milan, Nabucco fut le premier grand succès de Verdi, qui fit de lui le premier grand compositeur d’Italie,
DEUXIEME PARTIE
11°/Les Mousquetaires au Couvent de Louis Varney
Nous entendrons ce soir, le quatuor dit « de l’échelle ». A quoi peut donc servir une échelle dans cette intrigue ? à entrer ou à sortir ? ... Peu importe, cette « courte » échelle, véritable petit bijou, va permettre d’entendre réunis nos quatre joyeux complices de ce soir.
12°/ « La Grande Duchesse de Gérolstein » d’Offenbach
« La Grande Duchesse de Gérolstein » représentée en 1867, est l’ouvrage qui connut le plus grand succès et fut représenté alors plus de 300 fois.
Cette grande Duchesse, mariée à un Colonel, disparu à la guerre, ne semble pas vraiment concernée par sa situation .....
13°/ « La Chauve-Souris » de Johann Strauss
extraits de l’acte 2 de « la Chauve-Souris » de Johann Strauss.
Nous entendrons donc successivement, dans l’ordre de la composition, l’introduction du 2ème acte précédent l’entrée des invités, puis l’arrivée de Rosalinde (Armelle Debos) déguisée en Princesse Hongroise qui chante une Csardas, à la gloire de son pays. Les invités, après l’avoir applaudie, dansent une Polka. La soirée, bien arrosée, s’achève dans la joie, à la gloire du champagne. Celui-ci engendre un instant de tendre mélancolie, vite réprimée par l’élan de la valse viennoise.
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